vendredi 7 décembre 2018

l'entré d’Arsène lupin dans le monde littéraire


Je sais tout publia notamment, sous forme de feuilletons, les premiers romans et nouvelles écrits par Maurice Leblanc et contant les aventures d'Arsène Lupin, ainsi que des romans de science-fiction.


C'est en effet à cette commande de feuilleton policier surfant sur le succès de Conan Doyle que nous devons le Robin des Bois de son époque.
Maurice Leblanc a su créer un bandit sympathique, aussi prestigieux que certains personnages de la même époque : une intelligence hors du commun, de l'habileté, de l'audace, de l'humour, et du sex-appeal.
D'emblée, nous sommes dans la légende : tout le monde connait Arsène Lupin, personne ne sait à quoi il ressemble, sauf le commissaire Ganimard.
Rédigées entre 1905 et 1907, les neuf nouvelles constituant ce recueil ont contribué à populariser le personnage d'Arsène Lupin nous découvrons son goût pour
le déguisement, pour les plans flamboyants, son rapport à la presse, son amour pour le luxe ou encore sa vieille complicité avec l'inspecteur Ganimard (son ennemi de toujours).

un recueil des premiers pas littéraires de notre personnage. Neuf nouvelles sans chronologie, mais non sans cohérence. Nous découvrons notre héros sur le transatlantique La Provence, sur le point de se faire arrêter par l'inspecteur Ganimard - équivalent dans son rejeton spirituel, Fantomas, du célèbre commissaire Juve qu'incarnait Louis de Funès. Arsène, quant à lui, part en prison, s'évade, et nous entraîne dans un enchaînement d'aventures rocambolesques très morales et très chastes, la ligne éditoriale nous ayant privé des scènes croustillantes qu'aurait pu inclure l'auteur sulfureux du Scandale du Gazon Bleu.


Résumé :

Vif, audacieux, impertinent, rossant sans arrêt le commissaire (qui ici, en l'occurrence, s'appelle l'inspecteur Ganimard), traînant les cœurs après lui et mettant les rieurs de son côté, se moquant des situations acquises, ridiculisant les bourgeois, portant secours aux faibles, Arsène Lupin, gentleman cambrioleur est un Robin des Bois de la "Belle Époque."
Un Robin des Bois bien français : il ne se prend pas trop au sérieux, ses armes les plus meurtrières sont les traits d'esprit; ce n'est pas un aristocrate qui vit comme un anarchiste mais un anarchiste qui vit comme un aristocrate.
Arsène Lupin, après plus d'un demi-siècle, n'a pas vieilli. Il ne vieillira jamais en dépit de son chapeau haut de forme, de sa cape et de son monocle.

Résumé :

Vif, audacieux, impertinent, rossant sans arrêt le commissaire (qui ici, en l'occurrence, s'appelle l'inspecteur Ganimard), traînant les cœurs après lui et mettant les rieurs de son côté, se moquant des situations acquises, ridiculisant les bourgeois, portant secours aux faibles, Arsène Lupin, gentleman cambrioleur est un Robin des Bois de la "Belle Époque."
Un Robin des Bois bien français : il ne se prend pas trop au sérieux, ses armes les plus meurtrières sont les traits d'esprit; ce n'est pas un aristocrate qui vit comme un anarchiste mais un anarchiste qui vit comme un aristocrate.
Arsène Lupin, après plus d'un demi-siècle, n'a pas vieilli. Il ne vieillira jamais en dépit de son chapeau haut de forme, de sa cape et de son monocle.

Avis

Voici donc le fameux gentleman cambrioleur, courtois, rusé, impétueux, garnement des faubourgs mâtiné de la meilleur éducation. Mauvais garçon au coeur de guimauve, farceur et facétieux. Il y a de quoi en faire ce qu'il est devenu, un personnage récurent de la littérature du genre. Car 115 ans après avoir été écrites, ces nouvelles ont gardé leur fraîcheur, leur intérêt et leur piment. Une belle réussite qui met en oeuvre le talent dévoyé de Lupin pour accomplir les forfaits les plus fous au nez et à la barbe des plus fins limiers.

Un style merveilleux qui me renforce dans ma détermination, dans quels draps est tombée la littérature policière contemporaine qui se complait à avoir oublié l'essence même de ce qu'elle devrait être, une servante indisciplinée du langage et de la beauté de la langue.
Comment en sommes-nous arrivés à produire des navets écrient au kilomètre et sans autre artifice que le marketing...

Ici, point de soucis, la langue et au service de l'histoire pour le plus grand plaisir du lecteur.